Le lundi 22 octobre Pierre Piccinin participait à un débat (où j'étais dans le publique) sur (intervenir en Syrie?) au "festival des libertés de Bruxelles".
Pierre Piccinin était parti furieux en plein milieu du débat, car personne ne croyait ces mensonges sur l'armée de Bachar al-Assad, surtout après avoir retourné sa veste sur le régime baasiste. Jean Bricmont était beaucoup plus clair et convaincant que lui. J'espére pour lui qu'il n'a pas été pris par l'armée du régime une deuxième fois...
Fiche du débat :
Entre relations diplomatiques, enjeux géostratégiques et urgence de la situation, le conflit syrien est au centre de l’actualité internationale de l’été 2012. L’opportunité d’une intervention
militaire pose nécessairement la question de sa légitimité, de sa stratégie et des conséquences possibles d’aggravation de la situation. L’aide humanitaire implique des négociations d’accès qui
limitent parfois de manière radicale les informations que les ONG peuvent communiquer à l’extérieur du pays. A quelles conditions et avec quel impact faut-il intervenir ? Militairement ou
médicalement ? Les décisions se prennent-elles en connaissance du terrain ?
Avec Stéphane Goedgebeur (MSF Belgique), Pierre Piccinin (enseignant belge, de retour de Syrie après avoir été arrêté, enfermé et expulsé),
Jean Bricmont (UCL) et Ayssar Midani.
L'enseignant belge Pierre Piccinin da Prata, en Syrie depuis le début du mois d'avril, n'a plus donné signe de vie depuis deux semaines, rapporte mercredi le quotidien Le Soir. L'historien et politologue de formation effectuait son septième voyage en Syrie depuis le début du soulèvement populaire début 2011.
L'enseignant de l'athénée Jean Rostand à Philippeville est parti en Syrie accompagné d'un journaliste européen dont le média préfère préserver l'identité. Il devait normalement revenir en Belgique le 14 avril mais il n'a plus contacté ses proches depuis maintenant deux semaines. Ceux-ci "ne cachent pas leur vive inquiétude", écrit Le Soir.
Pierre Piccinin avait été dans un premier temps relativement sceptique quant à la rébellion syrienne et défendait des thèses proches de celles du régime de Bachar al-Assad. Cependant, il avait été enlevé et torturé aux côtés de rebelles pendant six jours lors de son troisième séjour en Syrie en mai 2012. Il avait alors pris la défense du soulèvement populaire contre le régime baasiste.
Toutes les hypothèses, de la plus optimiste à la plus sombre, restent ouvertes quant au sort du ressortissant belge. Contacté par Le Soir, les Affaires étrangères belges indiquent ne disposer d'aucune informations directes en provenance de Syrie, l'ambassade belge de Damas étant fermée.