Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 02:10



The Brussels Business. (docu.) par stranglerman

 

 
Un long-métrage documentaire sur l’influence grandissante des lobbies sur le processus de décision dans les institutions européennes. Le film explore les opérations et les opportunités du Business bruxellois ainsi que ses répercussions.

Au début des années 90, deux jeunes hommes se rendent compte de l’impact considérable des lobbies sur les décisions de l’Union européenne prises à Bruxelles. Le premier se lance alors dans une enquête et une lutte, et devient le garde-fou des lobbies de l’Union européenne ; le second devient un lobbyiste haut placé de 40 multinationales.

Le film dévoile les coulisses des lobbies, les réseaux secrets du pouvoir et l’influence des grandes entreprises sur les décisions européennes prises à Bruxelles. Autrement dit, c’est une version officieuse de l’Intégration européenne depuis les années 80, l’histoire de l’emprise néolibérale dans la politique européenne.

A l’heure où l’Europe connaît une récession sans précédent qui pourrait bien mener à l’écroulement de l’économie mondiale, ce film tente de répondre à une question que des millions d’entre nous se posent : Qui dirige réellement l’Union européenne ?

-
La Table ronde des Industriels européens (European Round Table, ERT) est un groupe de lobbying créé en 1983 par Étienne Davignon auprès de la Commission européenne, le Conseil des ministres ou encore le Parlement européen. Il rassemble les 45 plus grandes entreprises européennes, situées dans 18 pays de l'UE.
L'ERT s'est donnée pour objectif de « stimuler la compétitivité mondiale de l'industrie européenne », notamment en prônant la baisse du salaire minimum, la réduction des dépenses de sécurité sociale et la privatisation de services publics.
L’ERT a nettement influé sur le texte de l’Acte unique européen de 1986 et sur le texte du Traité de Maastricht de 1992, traité fondateur de l'Union européenne. Ces faits illustrent de façon flagrante que, par rapport à la masse des citoyens, les lobbies industriels (dont les moyens financiers sont incomparablement plus élevés que ceux des ONG supposées représenter les citoyens) bénéficient d'une relation privilégiée auprès des pouvoirs législatif et exécutif de l'UE.
 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Table_ronde_des_industriels_européens

Article en développement 
L’ERT a nettement influé sur le texte de l’Acte unique européen de 1986 et sur le texte du Traité de Maastricht de 19922, traité fondateur de l'Union européenne. Ces faits illustrent de façon flagrante que, par rapport à la masse des citoyens, les lobbies industriels (dont les moyens financiers sont incomparablement plus élevés que ceux des ONG supposées représenter les citoyens) bénéficient d'une relation privilégiée auprès des pouvoirs législatif et exécutif de l'UE 3.
À l'université d'Oxford en 1909, un groupe de disciples du philosophe John Ruskin, rêvant d'une fusion du capitalisme et du socialisme dans un mondialisme anglophone fonde la Table Ronde. Soutenue par des dynasties financières ralliés à l'idéal sioniste et ennemies du tsarisme russe (dont celle des Rothschild), la Table ronde se développe grâce au colonel House, conseiller du président Wilson et homme de main d'un groupe de financiers new-yorkais et londoniens1. Parmi les premiers membres citons Lord Balfour, Cecil Rhodes et Lord Nathan Mayer Rothschild. La Table ronde sera financée par la Banque Lazard, la J.P. Morgan & Co. ainsi que par la famille Astor, propriétaire du Times1.
RIIA Chatham House : http://www.chathamhouse.org/
 

Partager cet article

Repost0
12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 15:33

 

Dés le début les USA voulaient une Europe fédérale c'est grâce à De Gaulle qu'on en est pas encore là!
 

 

Comme certains d'entre vous le savent, il fut un temps où je me suis rendu sur Wikipédia pour y modifier les fiches de Robert Schuman, Paul Henri Spaak, et Retinger pour expliquer qu'ils étaient financés par les services secrets américains, dans le but de pousser à l'intégration Européenne.
Or la dernière fois que je me suis rendu sur la page de M. Schuman, pour y chercher une information : Horreur ! La fiche a été modifiée, et la mention "Controverse" que j'avais ajouté avait disparu !
 
Raison invoquée : L'article du Daily Telegraph, signé par le Grand Reporter Ambrose Evans Pritchard ne serait pas assez sourcé, pas assez fiable. Qu'à cela ne tienne, j'ai appelé certains amis à l'aide, pour réussir à trouver les pièces déclassifiées, et avoir enfin le fin mot de l'histoire. Impossible. On n'y arrive pas, jusqu'à ce que l'équipe UPR déniche un texte, assez savoureux, et dont la source n'est autre que la revue Historia.
 
L'article du Daily Telegraph:
 

Euro-federalists financed by US spy chiefs

 

DECLASSIFIED American government documents show that the US intelligence community ran a campaign in the Fifties and Sixties to build momentum for a united Europe. It funded and directed the European federalist movement.

The documents confirm suspicions voiced at the time that America was working aggressively behind the scenes to push Britain into a European state. One memorandum, dated July 26, 1950, gives instructions for a campaign to promote a fully fledged European parliament. It is signed by Gen William J Donovan, head of the American wartime Office of Strategic Services, precursor of the CIA.

The documents were found by Joshua Paul, a researcher at Georgetown University in Washington. They include files released by the US National Archives. Washington's main tool for shaping the European agenda was the American Committee for a United Europe, created in 1948. The chairman was Donovan, ostensibly a private lawyer by then.

The vice-chairman was Allen Dulles, the CIA director in the Fifties. The board included Walter Bedell Smith, the CIA's first director, and a roster of ex-OSS figures and officials who moved in and out of the CIA. The documents show that ACUE financed the European Movement, the most important federalist organisation in the post-war years. In 1958, for example, it provided 53.5 per cent of the movement's funds.

The European Youth Campaign, an arm of the European Movement, was wholly funded and controlled by Washington. The Belgian director, Baron Boel, received monthly payments into a special account. When the head of the European Movement, Polish-born Joseph Retinger, bridled at this degree of American control and tried to raise money in Europe, he was quickly reprimanded.

The leaders of the European Movement - Retinger, the visionary Robert Schuman and the former Belgian prime minister Paul-Henri Spaak - were all treated as hired hands by their American sponsors. The US role was handled as a covert operation. ACUE's funding came from the Ford and Rockefeller foundations as well as business groups with close ties to the US government.

The head of the Ford Foundation, ex-OSS officer Paul Hoffman, doubled as head of ACUE in the late Fifties. The State Department also played a role. A memo from the European section, dated June 11, 1965, advises the vice-president of the European Economic Community, Robert Marjolin, to pursue monetary union by stealth.

It recommends suppressing debate until the point at which "adoption of such proposals would become virtually inescapable".

 

 

L’Union européenne a toujours été un projet de la CIA, comme les partisans du Brexit le découvrent.

Un article du journaliste Ambrose Evans Pritchard paru dans le Daily Telegraph le 27 avril 2016 • 20h18. Nous le traduisons et le publions dans son intégralité.

Article original et traduction UPR

 

 

Robert Schuman sur Wikipedia:

Le 19 septembre 2000, le journal Daily Telegraph de Londres, par la voix d'Ambrose Evans-Pritchard, annonce que les archives dé-classifiées de l'administration Américaine pour les années 50 et 60 montrent que Paul-Henri Spaak, Robert Schuman et d'autres personnalités importantes dans les origines de la construction européenne étaient « employés » par les services américains6. Le journaliste explique que la communauté des services secrets a camouflé son action et a fait transiter des fonds par le biais des fondations Rockefeller et Ford, ce qui a été confirmé par la revue Historia en 20037.

Extrait : « The leaders of the European Movement – Retinger, the visionary Robert Schuman and the former Belgian Prime minister Paul-Henri Spaak – were all treated as hired hands by their American sponsors. The US role was handled as a covert operation. ACUE’s funding came from the Ford and Rockefeller foundations as well as business groups with close ties to the US government »8.

Source:

 

Nous reproduisons ici cet article très intéressant de Rémi Kauffer datant de 2003 (source : http://www.historia.fr/content/recherche/article?id=6744). Bonne lecture :)
 

 

La CIA finance la construction européenne

01/03/2003 - 675 
De 1949 à  1959, en pleine guerre froide, les Américains, par l'intermédiaire de leurs services secrets et du Comité pour l'Europe unie, versent l'équivalent de 50 millions de dollars actuels à  tous les mouvements pro-européens, parmi lesquels ceux du Britannique Winston Churchill ou du Français Henri Frenay. Leur but, contenir la poussée soviétique...
A 82 ans, Henri Frenay, le pionnier de la Résistance intérieure, fondateur du mouvement Combat, arbore une forme intellectuelle éblouissante malgré sa surdité de l'oreille droite et sa récente opération de l'estomac. Pourtant, il n'a plus que trois mois à  vivre. En ces jours de mai 1988, il me parle de l'Europe dans son appartement de Boulogne-sur-Seine. De cette Europe fédérale dont il a révé en vain entre 1948-1954. De la dette aussi que, en cas de succès, le Vieux Continent aurait contracté envers les Américains, ceux notamment du " Comité ". Et d'insister une fois, deux fois, dix fois, tandis que moi, je m'interroge : pourquoi diable ce mystérieux " Comité " revient-il à  une telle fréquence dans nos conversations ? Pourquoi ? Mais parce que Frenay me confie, avec il est vrai d'infinies précautions de langage, son ultime secret : l'aide financière occulte de la CIA via l'American Committee for United Europe - le Comité - à  l'Union européenne des fédéralistes dont il a été le président. Pour reconstituer cette filière inédite, il me faudra une quinzaine d'années. Un jeu qui en valait la chandelle puisqu'il me permet d'ouvrir, pour les lecteurs d' Historia, la porte d'un des compartiments les plus secrets de la guerre froide...
Tout commence à  l'automne 1948. Déjà  coupée en deux, l'Europe vit sous la menace d'une invasion totale par l'armée rouge. Au " coup de Prague " en février, vient de succéder en juin le blocus de Berlin. Un petit cénacle de personnalités de l'ombre jette alors les bases de l'American Committee for United Europe, l'ACUE - son existence sera officialisée le 5 janvier 1949 à  la maison de la Fondation Woodrow-Wilson de New York. Politiques, juristes, banquiers, syndicalistes vont se méler au sein de son conseil de direction. De hautes figures gouvernementales aussi comme Robert Paterson, le secrétaire à  la Guerre ; James Webb, le directeur du budget ; Paul Hoffman, le chef de l'administration du plan Marshall ; ou Lucius Clay, le " proconsul " de la zone d'occupation américaine en Allemagne.
Bien tranquilles, ces Américains-là  ? Non, car la véritable ossature de l'ACUE est constituée d'hommes des services secrets. Prenez son président, William Donovan. Né en 1883 à  Buffalo, cet avocat irlando-américain au physique de bouledogue, surnommé " Wild Bill " par ses amis, connaît bien l'Europe. En 1915, il y remplissait déjà  une mission humanitaire pour le compte de la Fondation Rockefeller. Deux ans plus tard, Donovan retrouvait le Vieux Continent pour y faire, cette fois, une Grande Guerre magnifique. Redevenu civil, " Wild Bill " va se muer en missus dominicus du gouvernement américain. Ses pas d'émissaire officieux le portent vers l'Europe pour des rencontres parfois imprévues. En janvier 1923, alors qu'ils goà»tent un repos bien mérité, sa femme Ruth et lui devront ainsi subir une soirée entière les vociférations d'un autre habitué de la pension Moritz de Berchtesgaden. Dix-sept ans plus tard, l'agité, un certain Adolf Hitler, s'est rendu maître de la partie continentale de l'Europe, et c'est " Wild Bill " que Franklin Roosevelt, inquiet, dépéche à  Londres s'enquérir auprès de Winston Churchill du potentiel britannique face à  l'avancée nazie.
En juin 1942, Donovan, homme de confiance du président démocrate pour les affaires spéciales, crée l'Office of Strategic Services (OSS), le service secret américain du temps de la Seconde Guerre mondiale dont il devient le chef et qu'il quittera à  sa dissolution, en septembre 1945, sans perdre le contact avec l'univers du renseignement : " Wild Bill " tisse des liens privilégiés avec la Central Intelligence Agency, la CIA, créée officiellement le 15 septembre 1947 par une loi sur la sécurité nationale signée par le successeur de Roosevelt, Harry Truman.
Prenez le vice-président de l'ACUE Walter Bedell Smith, ancien chef d'état-major d'Eisenhower pendant la Seconde Guerre mondiale puis ambassadeur des Etats-Unis à  Moscou. A partir d'octobre 1950, celui que ses amis surnomment le " Scarabée " ( beetleen anglais) va prendre les commandes de la CIA. 1950, c'est justement l'année o๠des universitaires comme Frederick Burkhardt et surtout William Langer, historien à  Harvard, lancent la section culturelle de l'ACUE. Ces deux proches de Donovan ont servi autrefois dans les rangs de l'OSS. Langer en a dirigé le service Recherche et Analyse et, excellent connaisseur de la politique française, a méme commis après-guerre un ouvrage savant qui s'efforçait de dédouaner Le Jeu américain à  Vichy (Plon, 1948).
Prenez surtout Allen Dulles. A l'été 1948, c'est lui qui a " inventé " le Comité avec Duncan Sandys, le gendre de Churchill, et George Franklin, un diplomate américain. Principal associé du cabinet de juristes Sullivan & Cromwell, Dulles n'impressionne guère de prime abord avec ses fines lunettes, ses éternelles pipes de bruyère et ses vestes en tweed. Sauf qu'avec ce quinquagénaire, un maître espion entre dans la danse.
Retour à  la case Seconde Guerre mondiale. Chef de l'OSS à  Berne, Dulles noue en février 1943 des contacts avec la délégation de Combat en Suisse. Un temps, il assurera méme le financement du mouvement clandestin. " Coup de poignard dans le dos du général de Gaulle ", s'insurge Jean Moulin au nom de la France libre. " Survie de la Résistance intérieure menacée d'étranglement financier ", rétorque Frenay. Pensant d'abord à  ses camarades dénués de moyens, aux maquisards en danger, il ne voit pas pourquoi Combat devrait se priver d'un argent allié versé, c'est convenu, sans contrepartie politique. Cette " affaire suisse " va empoisonner un peu plus encore ses rapports avec Moulin.
En 1946, Dulles démissionne des services secrets... pour en devenir aussitôt l'éminence grise, prenant une part prépondérante à  la rédaction du texte de loi présidentiel sur la sécurité nationale. Cofondateur à  ce titre de la CIA (pour les initiés : l'Agence ou mieux, la Compagnie), Dulles pense qu'en matière d'action clandestine, privé et public doivent conjuguer leurs forces. C'est lui qui a déjà  inspiré, par l'intermédiaire de ses amis du Brook Club de New York, le versement des subsides de grosses sociétés américaines à  la démocratie chrétienne italienne menacée par un parti communiste surpuissant. En 1950, il va reprendre officiellement du service comme bras droit du Scarabée d'abord, comme son successeur à  la téte de la CIA ensuite - de février 1953 à  septembre 1961. Record de longévité d'autant plus impressionnant que son frère aîné John Forster Dulles, restera, lui, ministre des Affaires étrangères de 1953 à  sa mort de maladie en mai 1959.
Etonnant creuset que l'ACUE, o๠des personnalités de la haute société et/ou de la CIA côtoient les dirigeants de la puissante centrale syndicale American Federation of Labor, l'AFL, dont ils partagent l'aversion du communisme. Exemples : David Dubinsky, né en 1892 à  Brest-Litovsk, en Russie, dirige le Syndicat international de la confection pour dames (ILGWU) : 45 000 adhérents à  son arrivée en 1932, 200 000 à  la fin des années 1940 ! Ennemi acharné des nazis hier (les syndicalistes proches de l'ACUE sont presque tous juifs), c'est aux commies , les " cocos ", qu'il en veut dorénavant. Jay Lovestone aussi. Conseiller politique de l'AFL, ce Lituanien d'origine sait de quoi il parle : avant sa brutale exclusion puis sa lente rupture avec le marxisme, il fut, entre 1925 et 1929, le secrétaire général du PC américain ! Autre recrue de choix du Comité, Arthur Goldberg, le meilleur juriste de l'AFL. Futur secrétaire au Travail du président Kennedy puis juge à  la Cour supréme, Goldberg, né en 1908, a dirigé l'aile syndicale de l'OSS. A ce titre, il fut en son temps le supérieur hiérarchique d'Irving Brown, son cadet de deux ans. Brown, représentant de l'AFL pour l'Europe et grand dispensateur de dollars aux syndicalistes modérés du Vieux Continent. Puisant dans les fonds secrets de la toute jeune CIA, laquelle finance depuis 1946 toutes les opérations anticommunistes de l'AFL, ce dur à  cuire ne ménage pas, par exemple, son soutien à  Force ouvrière, la centrale syndicale née fin 1947 de la scission de la CGT (lire " Derrière Force ouvrière, Brown, l'ami américain " dans Historia n° 621 de décembre 1997). Pure et dure, la ligne Brown contraste d'ailleurs avec celle, plus nuancée, de la CIA. A la Compagnie, on aurait préféré que les non-communistes restent dans le giron de la CGT, méme contrôlée par le PCF...
C'est qu'au-delà  des hommes, il y a la stratégie d'ensemble. Face à  l'Union soviétique, Washington développe deux concepts clés : le containment (l'endiguement) et plan Marshall. L'idée du containment , revient à  un diplomate russophone, George Kennan, qui la développe dès juillet 1947 dans un article de la revue Foreign Affairs : " L'élément majeur de la politique des Etats-Unis en direction de l'Union soviétique doit étre celui d'un endiguement à  long terme, patient mais ferme, des tendances expansionnistes russes. "
Le plan Marshall, lui, porte la marque de son inventeur le général George Marshall, chef d'état-major de l'US Army pendant la guerre, et désormais ministre des Affaires étrangères du président Truman. En apportant une aide massive aux pays d'Europe ruinés, les Etats-Unis doivent, selon lui, faire coup double : un, couper l'herbe sous le pied des partis communistes par une hausse rapide du niveau de vie dans les pays concernés ; deux, empécher leur propre industrie de sombrer dans la dépression en lui ouvrant de nouveaux marchés.
Pour le tandem Marshall-Kennan, pas de meilleur outil que la CIA (lire l'interview d'Alexis Debat, page 51). Et c'est naturellement un autre ancien de l'OSS, Franck Wisner Jr, qu'on charge de mettre sur pied un département autonome spécialisé dans la guerre psychologique, intellectuelle et idéologique, l'Office of Policy Coordination ! Si ce bon vieux " Wiz " ne fait pas partie du Comité, ses hommes vont lui fournir toute la logistique nécessaire. Mais chut ! c'est top secret...
L'ACUE allie sans complexe une certaine forme de messianisme américain avec le souci de la défense bien comprise des intéréts des Etats-Unis. Messianique, cette volonté bien ancrée de mettre le Vieux Continent à  l'école du Nouveau Monde. Phare de la liberté menacée, l'Amérique a trouvé, la première, la voie d'une fédération d'Etats, succès si resplendissant que l'Europe n'a plus qu'à  l'imiter... Cet européanisme made in Washington comporte sa part de sincérité : " Ils m'appellent le père du renseignement centralisé, mais je préférerais qu'on se souvienne de moi à  cause de ma contribution à  l'unification de l'Europe ", soupire ainsi Donovan en octobre 1952.
De sa part de calcul aussi. Car en décembre 1956, trois mois avant sa mort, le méme Donovan présentera l'Europe unie comme " un rempart contre les menées agressives du monde communiste ". En d'autres termes, un atout supplémentaire de la stratégie américaine conçue par Marshall, Kennan et leurs successeurs : construire l'Europe, c'est remplir un vide continental qui ne profite qu'à  Staline, donc, en dernier ressort, protéger les Etats-Unis.
Ajoutons une troisième dimension. Dans l'esprit des hommes de la Compagnie, rien de plus noble qu'une action clandestine au service de la liberté. Tout officier de la CIA le sait : les Etats-Unis sont nés pour une bonne part du soutien des agents de Louis XVI, Beaumarchais en téte, aux insurgés nord-américains. Ainsi l'opération American Committee, la plus importante, et de loin menée, par l'Agence en Europe pendant la guerre froide, se trouve-t-elle justifiée par l'Histoire.
Pour chaleureuse qu'elle soit, l'amitié franco-américaine ne saurait toutefois distendre le " lien spécial " entre Grande-Bretagne et Etats-Unis. En foi de quoi, Comité et Compagnie tournent d'abord leur regard vers Londres. Hélas ! Churchill, battu aux législatives de 1945, ronge ses griffes dans l'opposition. Le nouveau secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères, Ernest Bevin, a bien proclamé le 2 janvier 1948 aux Communes : " Les nations libres d'Europe doivent maintenant se réunir. " N'empéche que ses collègues du cabinet travailliste et lui repoussent avec horreur la perspective d'une véritable intégration continentale. Non pas que Bevin craigne de s'affronter aux communistes : deux jours après son discours de janvier, il créait un organisme clandestin de guerre idéologique, l'Information Research Department. Ce méme IRD qui, jugeant La Ferme des animaux et1984 plus efficaces que mille brochures de propagande, va contribuer à  diffuser partout dans le monde les oeuvres de George Orwell. Mais la carte Europe unie, alors là , non !
Cette carte, Churchill la joue-t-il de son côté par conviction profonde ou par aversion pour ses rivaux politiques de gauche ? Le fait est que le 19 septembre 1946 à  Zurich, le Vieux Lion appelle à  un axe anglo-franco-allemand, élément majeur selon lui d'une " espèce d'Etats unis d'Europe ". Qu'en mai 1948, Duncan Sandys, taille aux mesures de son homme d'Etat de beau-père le Congrès européaniste de La Haye. Qu'en octobre 1948, Churchill crée l'United European Movement - le Mouvement européen. Qu'il en devient président d'honneur aux côtés de deux démocrates-chrétiens, l'Italien Alcide De Gasperi et l'Allemand Konrad Adenauer, et de deux socialistes, le Français Léon Blum et le Belge Paul-Henri Spaak. Malheureusement pour les " amis américains ", cette tendance " unioniste " ne propose, à  l'exception notable de Spaak, que des objectifs européens limités. Reconstruction économique et politique sur une base démocratique, d'accord, mais sans transfert, méme partiel, de souveraineté.
Le Comité et la tendance " fédéraliste ", dont Henri Frenay émerge comme la figure emblématique, veulent, eux, aller beaucoup plus loin. Aux heures les plus noires de la Seconde Guerre mondiale, Frenay, patriote mondialiste, a conçu l'idée d'un Vieux Continent unifié sur une base supranationale. En novembre 1942, révélera quarante ans plus tard Robert Belot dans le remarquable travail sur Frenay qui vient de lui valoir l'habilitation à  diriger des recherches à  l'Université, le chef de Combat écrivait au général de Gaulle qu'il faudrait dépasser l'idée d'Etat-Nation, se réconcilier avec l'Allemagne après-guerre et construire une Europe fédérale. Logique avec lui-méme, Frenay se jette dès 1946 dans cette croisade européaniste aux côtés d'Alexandre Marc. Né Lipiansky à  Odessa en 1904, ce théoricien du fédéralisme a croisé la trajectoire de Frenay à  Lyon en 1941, puis après-guerre. A rebours de l'européanisme de droite inspiré des thèses monarchistes maurrassiennes ou du catholicisme social, les deux amis s'efforcent de gauchir le fédéralisme français alors fort de " plusieurs dizaines de milliers d'adhérents ", ainsi que me l'assurera l'ancien chef de Combat en 1988.
Orientée à  gauche, l'Union européenne des fédéralistes, l'UEF, est créée fin 1946. Elle va tenir son propre congrès à  Rome en septembre 1948. Frenay en devient le président du bureau exécutif, flanqué de l'ex-communiste italien Altiero Spinelli, prisonnier de Mussolini entre 1927 et 1937 puis assigné à  résidence, et de l'Autrichien Eugen Kogon, victime, lui, du système concentrationnaire nazi qu'il décortiquera dans L'Etat SS (Le Seuil, rééd. 1993). A ces trois dirigeants d'atténuer le profond malaise né de la participation de nombreux membres de l'UEF au congrès de La Haye, o๠Churchill et son gendre Sandys les ont littéralement roulés dans leur farine " unioniste ".
Faut-il choisir entre le Vieux Lion et le pionnier de la Résistance intérieure française à  l'internationalisme si radical ? Perplexité au Comité, donc à  la CIA. Pour Churchill, sa stature d'homme d'Etat, d'allié de la guerre, sa préférence affichée pour le " grand large ", les Etats-Unis ; contre, son refus acharné du modèle fédéraliste si cher aux européanistes américains et bientôt, ses violentes querelles avec le très atlantiste Spaak. En mars 1949, Churchill rencontre Donovan à  Washington. En juin, il lui écrit pour solliciter le versement de fonds d'urgence (très riche à  titre personnel, l'ancien Premier ministre britannique n'entend pas puiser dans sa propre bourse). Quelques jours plus tard, Sandys appuie par courrier la demande de son beau-père : de l'argent, vite, sinon le Mouvement européen de Churchill s'effondre. Comité et CIA, la principale bailleuse de fonds, débloquent alors une première tranche équivalant à  un peu moins de 2 millions de nos euros. Elle permettra de " préparer " les premières réunions du Conseil de l'Europe de Strasbourg, qui associe une assemblée consultative sans pouvoir réel à  un comité des ministres statuant, lui, à  l'unanimité.
Pour soutenir leurs partenaires du Vieux Continent, ACUE et CIA montent dès lors des circuits financiers complexes. Les dollars de l'oncle Sam - l'équivalent de 5 millions d'euros entre 1949 et 1951, le méme montant annuel par la suite - proviennent pour l'essentiel de fonds alloués spécialement à  la CIA par le Département d'Etat. Ils seront d'abord répartis sous le manteau par les chefs du Mouvement européen : Churchill, son gendre, le secrétaire général Joseph Retinger, et le trésorier Edward Beddington-Behrens. En octobre 1951, le retour de Churchill à  Downing Street, résidence des premiers ministres anglais, ne tarira pas ce flot : entre 1949 et 1953, la CIA va en effet verser aux unionistes l'équivalent de plus de 15 millions d'euros, à  charge pour eux d'en redistribuer une partie à  leurs rivaux de la Fédération, la tendance de droite du fédéralisme français, laquelle reverse ensuite sa quote-part à  l'UEF. Sommes substantielles mais sans commune mesure avec la manne que l'appareil stalinien international, le Kominform, investit au méme moment dans le financement souterrain des PC nationaux et des innombrables " fronts de masse " : Fédération syndicale mondiale de Prague, Mouvement de la paix, mouvements de jeunes, d'étudiants, de femmes...
Pour Frenay, c'est clair : l'Europe fédérale constitue désormais le seul bouclier efficace contre l'expansionnisme communiste. Mais comment aller de l'avant quand le nerf de la guerre manque si cruellement ? L'UEF n'est pas riche. Son président encore moins, dont la probité est reconnue de tous - après son passage au ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés, Frenay, ancien officier de carrière sans fortune personnelle, a quitté l'armée au titre de la loi Diethelm de dégagement des cadres. Comme au temps de " l'affaire suisse ", le salut financier viendra-t-il de l'allié américain ? Oui, assurent dès l'été 1950 les hommes de l'ACUE à  un représentant français de l'UEF en visite à  New York. Conforme à  la position officielle du gouvernement américain en faveur de l'intégration européenne, leur aide ne sera soumise à  aucune contrepartie politique ou autre, conditionsine qua non aux yeux d'Henri Frenay. Et de fait, à  partir de novembre 1950, l'ACUE va financer secrètement à  hauteur de 600 000 euros l'une des initiatives majeures de Frenay et des fédéralistes de gauche : la création à  Strasbourg, en parallèle du très officiel Conseil de l'Europe, d'un Congrès des peuples européens, aussi appelé Comité européen de vigilance.
S'associeront à  ce projet des socialistes (Edouard Depreux), des religieux (le père Chaillet, fondateur de Témoignage chrétien ), des syndicalistes, des militants du secteur coopératif, des représentants du patronat et méme... des gaullistes tels Michel Debré ou Jacques Chaban-Delmas. Mal conçue médiatiquement, l'affaire échoue de peu. Raison de plus pour accentuer le soutien financier, oeuvre du secrétaire général de l'ACUE, Thomas Braden. Connu pour ses opinions libérales, cet ami du peintre Jackson Pollock, n'a pas hésité quand Donovan, son ancien patron à  l'OSS, lui a demandé de quitter la direction du musée d'Art moderne de New York.
En juillet 1951, Frenay effectue à  son tour le voyage des Etats-Unis sous les auspices du Congrès pour la liberté de la culture - une organisation que nous retrouverons bientôt. L'occasion de rencontrer les dirigeants du Comité et ceux de la Fondation Ford (mais pas ceux de la CIA avec lesquels il n'entretiendra jamais de rapports directs) pour leur faire part des besoins matériels des fédéralistes. Message reçu " 5 sur 5 " par les Américains...
A cette date, Braden ne figure plus parmi les dirigeants officiels de l'ACUE. En vertu du principe des vases communicants, l'agent secret esthète vient en effet de rejoindre Dulles à  la CIA. Les deux hommes partagent cette idée de bon sens : face aux communistes, ce ne sont pas les milieux conservateurs qu'il faut convaincre, mais la gauche antistalinienne européenne, dont Frenay constitue un des meilleurs représentants. Braden va plus loin : " Comme l'adversaire rassemblé au sein du Kominform, structurons-nous au plan mondial par grands secteurs d'activité : intellectuels, jeunes, syndicalistes réformistes, gauche modérée... ", plaide-t-il. D'accord, répond Dulles. Naît ainsi la Division des organisations internationales de la CIA. Dirigée par Braden, cette direction centralise, entre autres, l'aide de la Compagnie via l'ACUE aux fédéralistes européens. En 1952, l'American Committee for United Europe finance ainsi l'éphémère Comité d'initiative pour l'assemblée constituante européenne, dont Spaak sera président et Frenay, le secrétaire général.
Brouillés avec la " Fédération ", leur rivale de droite qui servait jusque-là  d'intermédiaire pour le versement des fonds CIA-ACUE par le truchement du mouvement churchillien, les amis de Frenay sont très vite au bord de l'asphyxie. Pour parer à  l'urgence, Braden, virtuose du financement souterrain au travers de fondations privées plus ou moins bidon, va, cette fois, mettre en place une procédure de versements directs aux fédéralistes de gauche par des antennes para-gouvernementales américaines. A Paris, plaque tournante des opérations de la CIA en Europe avec Francfort, on opérera par le biais de l'Office of Special Representative, conçu à  l'origine pour servir d'interface avec la toute jeune Communauté européenne du charbon et de l'acier (Ceca), ou de l'US Information Service (USIS). Par la suite, un bureau ACUE proprement dit sera ouvert.
Comme Jean Monnet, président de la Ceca, Frenay caresse, en cette année 1952, l'idée d'une armée européenne, pas décisif vers l'Europe politique selon lui. L'ACUE approuve chaudement. Prévue par le traité de Londres de mars 1952, cette Communauté européenne de défense comprendrait - c'est le point le plus épineux -, des contingents allemands. Reste à  faire ratifier le traité par les parlements nationaux. Frenay s'engage avec enthousiasme dans ce nouveau combat. Pour se heurter, une fois encore, à  de Gaulle, qui refuse la CED au nom de la souveraineté nationale et, déjà , du projet ultrasecret de force atomique française, ainsi qu'aux communistes, hostiles par principe à  tout ce qui contrarie Moscou. D'après les éléments recueillis par Robert Belot - dont la biographie du chef de Combat devrait sortir ce printemps au Seuil -, Frenay demandera méme à  l'ACUE de financer l'édition d'une brochure réfutant... les thèses gaullistes sur la CED.
Staline meurt en mars 1953. L'année suivante, Cord Meyer Jr, un proche de la famille Kennedy, remplace Braden à  la téte de la Division des organisations internationales de la CIA. Mais 1954 verra surtout cet échec cuisant des européanistes : l'enterrement définitif de la CED. Découragé, Frenay abandonne alors la présidence de l'Union européenne des fédéralistes. A partir d'octobre 1955, les " amis américains " reportent donc leurs espoirs sur un nouveau venu, le Comité d'action pour les Etats-Unis d'Europe de Jean Monnet. Lié à  Donovan et surtout à  l'ambassadeur américain à  Paris, David Bruce, un proche de Franck Wisner, Monnet est trop fin connaisseur du monde anglo-saxon pour accepter directement les dollars de la CIA. Compte tenu de sa prudence de Sioux, l'aide américaine à  son courant européaniste devra emprunter d'autres voies. En 1956, Monnet se voit ainsi proposer l'équivalent de 150 000 euros par la Fondation Ford. Une offre qu'il décline, préférant que cet argent soit versé au professeur Henri Rieben, un économiste et universitaire suisse pro-européen qui vient d'étre nommé chargé de mission aux Hautes Etudes commerciales de Lausanne. Rieben utilisera ces fonds en toute transparence financière pour créer un Centre de recherches européen.
En 1958, le retour du général de Gaulle, radicalement hostile aux thèses fédéralistes, annihile les derniers espoirs de l'UEF et de ses amis américains. Dissolution de l'ACUE dès mai 1960 puis cessation des financements occultes par la CIA s'ensuivent. En douze ans, la Compagnie aura quand méme versé aux européanistes de toutes tendances l'équivalent de 50 millions d'euros sans étre jamais prise la main dans le sac ! Mais pourra-t-on préserver longtemps le grand secret ?
La première alerte éclate dès 1962. Trop précise sur les financements américains, une thèse universitaire sur les mouvements européanistes doit étre " enterrée " d'urgence en Angleterre. Ce remarquable travail est l'oeuvre du fils d'un camarade de résistance de Frenay, Georges Rebattet, créateur en avril 1943 du Service national maquis. Georges Rebattet, le successeur en 1952 de Joseph Retinger comme secrétaire général d'un Mouvement européen dont il a d'ailleurs assaini pour une bonne part le financement.
Deuxième secousse au milieu des années 1960. L'étau de la presse américaine (le New York Times et la revue gauchiste Ramparts ) se resserre sur une des filiales du " trust " Braden-Meyer, le Congrès pour la liberté de la culture o๠se côtoyaient des intellectuels antitotalitaires européens de haute volée - Denis de Rougemont, Manhès Sperber, Franz Borkenau, Ignazio Silone, Arthur Koestler ou, par éclipses, Malraux et Raymond Aron. Financé par la CIA au travers de la Fondation Fairfield, le Congrès édite en français l'une de ses revues les plus prestigieuses, Preuves . Jouant la transparence, Braden jette alors son pavé dans la mare. " Je suis fier que la CIA soit immorale ", déclare-t-il en 1967 au journal britannique Saturday Evening Post , auquel il confie des révélations sensationnelles sur le financement occulte par la CIA du Congrès pour la liberté et sur le rôle d'Irving Brown dans les milieux syndicaux. Silence radio, en revanche, sur le soutien aux mouvements européanistes, le secret des secrets...
Ultime rebondissement à  partir de juin 1970, quand le conservateur anglais pro-européen Edward Heath arrive à  Downing Street. A sa demande, l'Information Research Department lance une vaste campagne pour populariser sous le manteau l'européanisme dans les médias et les milieux politiques britanniques. En 1973, l'Angleterre fait son entrée dans le Marché commun ; le 5 juin 1975, 67,2 % des électeurs britanniques ratifient la décision par référendum. Dans ce renversement de tendance en faveur de l'Europe, un homme s'est jeté à  corps perdu : nul autre que le chef de la station de la CIA de Londres, Cord Meyer Jr. Ce bon vieux Cord qui remplaçait vingt ans plus tôt son copain Braden à  la téte de la Division des organisations internationales de la Compagnie.
Par Rémi Kauffer *

 

Articles sur le financement de Force Ouvrière par la CIA

 

Les références sur le financement par la CIA sont systématiquement supprimées depuis plusieurs mois. WP n'est pas ici pour prendre parti envers un quelconque organisme. Contrairement a ce qui est indiqué dans les suppressions les sources référencées n'émanent pas d'un simple journaliste mais de plusieurs historiens se basant sur des sources archivistiques qui ne laissent aucun doute. Que FO ou ses partisans ne souhaitent pas s'y appesantir est une chose mais WP n'a pas pour but de soutenir cette position digne des meilleurs censeurs chinois. Par exemple, on trouve sur le lien suivant pp. 72-73 les copies des versements établis par la CIA ... on peut difficilement être plus explicite ... ThomasDELVAUX (d) 22 août 2010 à 14:54 (CEST)

Source: Wikipédia

 

L'indépendance syndicale

FO revendique le principe de l'indépendance syndicale. Cette indépendance vaut à l'égard des partis politiques, des gouvernements, de l'État, du patronat et des Églises. Dans les faits, FO rassemble, à l'époque, tous ceux qui s'opposent aux communistes.
Pendant longtemps la centrale est dominée par les socialistes mais elle accueille aussi des militants anarchistes6 et trotskystes, en particulier ceux proches de l'OCI ou de Lutte ouvrière (Arlette Laguiller), et même des gaullistes.
FO reçoit le soutien logistique et financier de syndicats belges, allemands, et de l'AFL-CIO américaine sous l'égide de son tout récent FTUC (Free Trade Union Committee) et d'Irving Brown7,8,9, membre éminent de la CIA10,11 qui souhaite « créer en France et en Italie des syndicats non communistes pour affaiblir la CGT et son homologue italienne, la CGIL12 ». Le ministère du Travail[Lequel ?] verse également des subsides, pris sur les fonds de l'ex-Charte du travail[réf. nécessaire] (extorqués aux travailleurs par le gouvernement de Pétain).

Source: Wikipedia

Partager cet article

Repost0
10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 22:10

Le parlement et la commission européenne ont obligés les états à faire des coupes dans leurs budgets par le traité d'austérité (TSCG) et la règle d'or. Les états depuis le TSCG  n'ont plus le pouvoir parlementaire de voter leur propre budget. Maintenant Le parlement et la commission européenne s'étonnent que les états ne peuvent plus payer le budget européen 2013. Ces parasites ont oubliés qu'ils dépendent des états!!!

Vidéo:europarltv:http://www.rtbf.be/tv/revoir/detail_mag-europarl?uid=149493862668&idshedule=fc64fdc970600f135abca2821754d55a&catchupId=12-TCTER801-035-PR-1&serieId=12-TCTER801-000-PR

Les négociations entre les Etats et le Parlement européen sur le budget de l'UE pour 2013 ont échoué vendredi, et une nouvelle réunion est prévue mardi pour tenter de sortir de cette impasse avant le sommet des 22 et 23 novembre sur le budget 2014-2020.

Le Conseil des ministres "n'était pas en mesure de négocier, alors les négociations ont été suspendues", a annoncé à l'AFP le chef de la délégation du Parlement européen, l'eurodéputé conservateur français Alain Lamassoure.

"Il n'a pas été possible de parvenir à un accord définitif, alors nous avons jugé plus judicieux de suspendre la réunion", a confirmé peu après le ministre chypriote chargé des Affaires européennes, Andreas Mavroyanis, qui a présidé la réunion, devant la presse.

"Une nouvelle réunion a été convoquée mardi après-midi, mais attention, le délai limite est mardi minuit", a-t-il averti.

Avant même le début de la négociation sur 2013, les négociations ont achoppé sur une demande de contributions pour combler un trou de 8,9 milliards d'euros manquants dans celui de cette année, qui a mis à sec les caisses de plusieurs programmes, notamment Erasmus (bourses pour les étudiants) et le Fonds Social Européen.

Pour éviter de remettre de l'argent frais, huit des 12 Etats contributeurs nets --Allemagne, France, Royaume-Uni, Suède, Pays-Bas, Finlande, Danemark et Autriche-- ont réclamé la réaffectation de crédits non utilisés. La Commission a leur a répondu que cet argent était déjà affecté.

L'impasse a bloqué le remboursement de 670 millions d'euros dus à l'Italie au titre de la solidarité après le séisme en Emilie-Romagne en mai 2012.

Le commissaire au Budget Janusz Lewandowski a été prié de soumettre "une proposition de compromis créative et consensuelle" pour débloquer un accord mardi.

"Je suis persuadé que M. Lewandowski va sortir une recette magique de son chapeau", a assuré M. Mavroyanis.

"Il n'est pas question de réaffecter des fonds", a toutefois averti le commissaire. Il a soumis une proposition consistant à déduire 1,4 milliard d'euros de factures non payables en 2012, ont expliqué à l'AFP des sources proches de la négociation.

Les gouvernements se sont montrés dubitatifs. "Nous demandons quelles sont les factures qu'il est indispensable de payer cette année", a expliqué un de leurs représentants.

Andreas Mavroyanis s'est dit convaincu qu'un accord sera trouvé mardi soir pour minuit sur la rallonge pour 2012 et le budget 2013, mais "on ne peut pas exclure le scénario d'un échec", a-t-il reconnu.

"Dans ce cas, la Commission devra soumette une nouvelle proposition et il faudra reprendre la négociation", a-t-il expliqué.

Le blocage sur la demande de rallonge budgétaire pour le budget 2012 s'inscrit dans la logique des contributeurs nets qui veulent tailler dans les dépenses du budget commun pour 2013 afin de réduire leurs contributions nationales, au moment où eux-mêmes doivent faire des économies.

Le projet soumis par la Commission prévoit 138 milliards d'euros de dépenses, soit une hausse de 9 milliards (+6,8%) par rapport à 2012. Sept contributeurs nets --Royaume-Uni, France, Allemagne, Finlande, Suède, Pays-Bas et Autriche-- refusent toute augmentation de leur quote-part et veulent réduire le projet de 5 milliards pour limiter la hausse des dépenses à 2,8%.

La France a calculé qu'elle devrait sinon augmenter sa contribution de 1,6 milliard d'euros.

Le budget 2013 est le dernier de la période 2007-2013, et la volonté des sept pays de faire des coupes est en droite ligne avec leurs positions sur le budget 2014-2020. "Un échec risque d'empoisonner les négociations sur le budget pluriannuel" au sommet européen extraordinaire des 22 et 23 novembre, a reconnu M. Mavroyanis.

Source:http://www.liberation.fr/depeches/2012/11/09/ue-les-etats-veulent-tailler-dans-les-depenses-du-budget-europeen-2013_859302


Partager cet article

Repost0
24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 17:11

Source:http://911nwo.info/2012/10/14/europe-prix-nobel-et-lancement-du-mes-la-victoire-de-loligarchie-selon-pierre-hillard/

Alors que le Comité Nobel – de plus en plus comique – vient d’attribuer le Prix Nobel de la Paix à l’Union Européenne, il est intéressant de regarder les toutes dernières avancées de cette Institution néo-mondialiste, rendues possibles par la « crise » inégalée depuis la seconde guerre mondiale, qui se répand comme un cancer (programmé) dans toute l’Europe.

 

 

Vidéo : Le MES élaboré par le Tandem Sarkozy Merkel (UMPS) instauré officiellement le 8 Ocotbre 2012 par Flambi (UMPS), contrairement aux promesses électorales, mais conformément aux prévisions des analystes indépendants  -Dailymotion

Voici l’analyse de Pierre Hillard, l’un des plus grands spécialistes indépendants du Nouvel Ordre Mondial :

<< Le lancement, le 8 octobre à Luxembourg, du Mécanisme européen de stabilité (le MES) remplaçant le FESF est véritablement une victoire pour les tenants du nouvel ordre mondial.

L’instrument de torture de l’oligarchie est fin prêt pour essorer les peuples et assujettir les États. Porté sur les autels par les 17 ministres des finances de la zone euro et du président de la Banque centrale européenne et ancien de Goldmann Sachs, Mario Draghi, cet outil est appelé à recapitaliser les banques de la zone euro. Officiellement et, naturellement, pour le bien des Européens, il s’agit d’un fonds de secours chargé de lutter contre la dette qui étouffe les États. En fait, en étudiant quelques articles clefs établissant le MES, on se rend compte que l’oligarchie a remporté une victoire décisive.

Qu’on en juge plutôt.

L’article 1 stipule que « Par ce traité, les parties contractantes instituent entre elles une institution financière internationale appelée Mécanisme européen de stabilité ».

On remarque tout de suite que le peuple dit souverain n’a pas été invité à l’aimable sauterie qui engage une mise de départ à hauteur de 700 milliards d’euros (article 8).

Toujours dans le même article, les dirigeants du MES peuvent littéralement claquer dans les doigts car les membres de la zone euro doivent contribuer « irrévocablement et inconditionnellement » à leurs engagements financiers. Comme l’hubris est la marque de fabrique du monde de la finance, le Conseil des gouverneurs à la tête du MES peut modifier le montant de ce capital en liaison avec les États membres du MES (article 10). Nous nous doutons qu’il ira à la hausse.

L’article 32 est particulièrement savoureux si on peut dire. Intitulé « Statut légal, privilèges et immunités », cet article présente une batterie de mesures rendant les dirigeants du MES intouchables. Disposant de la pleine personnalité juridique pour acquérir des biens mobiliers et immobiliers, assurés que « ses statuts, privilèges et immunités sont reconnus et mis en vigueur », ces potentats se protègent dans leur bunker en affirmant que :

Le MES, ses biens, fonds et avoirs, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le détenteur, jouissent de l’immunité et de toute forme de procédure judiciaire, sauf dans la mesure où le MES renonce expressément à son immunité dans le cas de toute procédure ou par les conditions de tout contrat, y compris la documentation sur les instruments financiers.

Les propriétés, les fonds et les actifs du MES, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le détenteur, sont exempts de perquisition, réquisition, confiscation, expropriation ou de toute autre forme de saisie ou de prise par l’exécutif ou par des actions judiciaires, administratives ou législatives. Les archives du MES et tout document appartenant au MES ou détenu par lui sont inviolables. Les locaux du MES sont inviolables (…).

Il est même ajouté que pour exécuter ses activités, « les propriétés, fonds et actifs du MES doivent être libres de toutes restrictions, régulations, contrôles et moratoires en tout genre ». Al Capone à côté, c’est de la petite bière.

Et si vous n’avez pas encore compris qui sont les maîtres, l’article 35 se charge de vous rappeler que les hommes ne sont pas égaux entre eux :

Dans l’intérêt du MES, le Président du Conseil des gouverneurs, les gouverneurs, les gouverneurs suppléants, les directeurs, les directeurs suppléants, comme le Directeur Général et membres du personnel doivent être à l’abri de poursuite à l’égard des actes accomplis par eux dans leur qualité officielle et jouissent de l’inviolabilité à l’égard de leurs papiers officiels et documents.

À la lecture de ces quelques articles, on ne peut que constater qui est le maître.

Nous sommes convaincus que les ardents défenseurs de la souveraineté nationale vont occuper tous les plateaux de télé et saisir tous les micros pour dénoncer l’instauration de cette dictature financière nous rangeant à l’état d’esclaves taillables et corvéables à merci.

C’est curieux, je n’entends rien. >>

Source : Boulevard Voltaire.

 

Partager cet article

Repost0
24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 17:04

Pierre Emmanuel Barré décortique les Prix Nobel et tout spécialement les Prix Nobel de la Paix, cette vaste fumisterie néo-mondialiste, par ailleurs objet d’une récente mais peu relayée étude effectuée par 2 Universitaires de haut rang stipulant qu’une personnalité juive aurait – selon leurs savants calculs – 137 fois plus de chances d’être nobélisée qu’une autre, ce qui statistiquement parlant ferait un peu tâche et serait selon les auteurs de l’étude un détournement de la volonté d’Alfred Nobel :

 

 

Vidéo : Les décideurs du Prix Nobel sont un collectif d’humoriste selon Emmanuel Barré – France Inter par Dailymotion

Les jours d’Emmanuel barré sur France Inter bientôt comptés ? Lol !

 

Source:http://911nwo.info/2012/10/20/humour-les-prix-nobel-de-la-paix/

Partager cet article

Repost0
11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 11:42

C’est une arnaque totale, une trahison envers les populations, et comme la disait la mémé syndicaliste: « françaises, français, on vous ment! On vous spolie! ». Le jour où le retour de flamme se fera, cela sera non seulement violent mais les politiques vont courir comme des lapins, en attendant que les moutons se mettent eux aussi en mouvement, et ça, c’est pas encore gagné!

 

    

Partager cet article

Repost0
26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 19:50

Une partie du bâtiment abritant le parlement européen à Bruxelles a été fermée après la découverte de fissures dans trois des 21 poutres en bois surplombant l'hémicycle, a annoncé lundi cette institution.

Source:http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_fermeture-d-une-partie-du-parlement-europeen-apres-la-decouverte-de-fissures?id=7832001

Une Europe en déficit démocratique

Depuis 30 ans, les états européens ont transféré une part croissante de leur pouvoir à une Union Européenne dont les institutions ne sont toujours pas démocratiques. Le parlement est élu au suffrage universel, mais son pouvoir est limité. Quant au gouvernement européen (la "Commission") et son président, ils ne sont toujours pas élus par les citoyens européens. Le président de la Commission est choisi par les dirigeants des états-membres, après des tractations opaques. Quant aux ministres (les "Commissaires européens"), ils sont choisi par le président de la Commission, une fois celui-ci nommé. La Commission doit néanmoins obtenir un vote d'investiture du Parlement.

Le projet de Constitution donne un peu plus de pouvoir au parlement, mais à dose homéopathique. La Commission continue de ne pas être responsable devant le parlement une fois nommée, et tous les domaines les plus importants continuent de relever du seul pouvoir de la Commission. Contrairement à l'usage dans toutes les démocraties, le Parlement n'a pas le droit de proposer des lois (article I-26). Cette impuissance du Parlement est tout simplement inacceptable, compte tenu de l'étendue des pouvoirs qui ont été transférés à l'Union Européenne par les états. Avant de transférer encore plus de pouvoir à l'Union, et surtout, avant que les états ne renoncent à des constitutions nationales démocratiques, il est impératif de rendre les institutions européennes conformes aux critères de la démocratie. Or c'est justement ce que ne fait pas le projet de constitution.

Une Europe marchande sous l'emprise des multinationales

La politique européenne est élaborée par la Commission en étroite collaboration avec l'European Round Table (ERT), un lobby qui rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes. L'European Round Table est associée à toutes les grandes décisions en matière économique, financière, sociale, ou environnementale. 

Depuis le départ, la construction européenne se limite à un espace marchand, à un grand bazar commerçant dans lequel les intérêts des grandes entreprises sont prioritaires. L'émergence d'une citoyenneté européenne, un fonctionnement plus démocratique des institutions, ou encore une convergence sociale et fiscale et sociale équivalente à la convergence financière et économique, toutes ces questions sont secondaires, voire indésirables du point de vue des entreprises.

Source:http://www.syti.net/Europe.html

  Union européenne, l’escroquerie: http://www.youtube.com/watch?v=WTnvUY_-_g0

Cette vidéo est sur le thème de l’Europe. Il n’est pas évident de ne pas évoquer les pays membres, la crise financière et la mondialisation quand on aborde le sujet de l’Union Européenne. Mais ces quelques minutes démontrent que les peuples européens sont victimes d’escroqueries…

Partager cet article

Repost0
22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 14:53

 

Deuxième vidéo:(je ne sais pas si cette vidéo est disponible hors Belgique).

Si c'est non veillez mettre un commentaire merci.


Questions à la une : Les eurocrates sont-ils trop payés ? - Aides européennes : la foire au gaspillage ?

http://www.rtbf.be/video/v_questions-a-la-une?id=1316323&category=info

1 - Les eurocrates sont-ils trop payés ?
Les eurocrates ont mauvaise presse. Leurs salaires sont montrés du doigt et leurs avantages font pâlir d'envie.
Mythe ou réalité ? Sylvie Duquenoy et Guillaume Wollner ont plongé au coeur de l'eldorado européen pour mener l'enquête. Ils y ont rencontré des fonctionnaires sans aucun doute choyés mais aussi des commissaires et des parlementaires européens dont les avantages laissent perplexes.
Entre salaire plantureux, indemnités fabuleuses et pensions de nabab, il est aussi question de cumul, de conflit d'intérêt et de corruption... un mélange des genres parfois détonnant.

2 -Aides européennes: la foire au gaspillage?
Alors que l'Union européenne prône la rigueur budgétaire, des milliards d'euros de ses caisses s'évaporent. C'est un rapport choquant qui a mis en évidence des preuves de corruption massive au coeur des finances de l'Union Européenne.
400 millions d'euros en Italie pour la construction d'une autoroute. La Mafia locale a pris plus de 12 millions. Un bureau antifraude à Bruxelles semble impuissant face à une telle corruption.
Le budget des aides européennes aux Etats membres est colossal. Mais comment vérifier que ces milliards soient dépensés à bon escient? « 93% d'investissements par l'UE finissent dans la poubelle ».
Dans ce reportage vous verrez qu'à travers l'Espagne, la France et la Belgique, des milliards d'euros tombent dans les poches de la criminalité organisée.
Une enquête adaptée par Franck Istasse.

Partager cet article

Repost0
21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 16:45

 

Partager cet article

Repost0
27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 19:32

Le Parlement de l’Union Européenne

Le Parlement de l’UE

© Vigilant Citizen

Depuis la fin de sa construction le 14 Décembre 1999, le Parlement U.E. a soulevé des sourcils et questions en rapport à sa structure. La tour principale, appelée bâtiment « Louise Weiss », a l’air particulière et moderniste. Pourquoi a-t-elle l’air incomplète? Les promoteurs disent qu’elle reflète « la nature inachevée de l’Europe ». Cependant, quelques recherches sur le sujet révèlent le symbolisme sombre et profond du bâtiment. Exposer la réelle source d’inspiration derrière le bâtiment Louise Weiss est exposer les croyances ésotériques de l’élite mondiale, leurs aspirations noires et leurs interprétations d’anciens scripts.

Allons directement au but: le bâtiment Louise Weiss est destiné à ressembler à la « Tour de Babel » par Pieter Brueghel le Doyen en 1563. L’histoire dit que la Tour de Babel n’a pas été achevée. Donc, le Parlement de l’UE continue le travail inachevé de Nimrod, le fameux Tyran, qui construisait la Tour de Babel pour défier Dieu. Pensez-vous que c’est une bonne source d’inspiration pour une « institution démocratique »?

Nimrod et la tour de Babel

L’histoire de Nimrod et la Tour de Babel apparait dans de nombreux textes d’anciennes cultures Hébraïque, Islamique, Grecque et Kabbalistique. Nimrod est considéré comme le fondateur et roi du premier empire après le Déluge. Son royaume comprenait Babylone (Babel), Uruk, Akkad et Calné. Il est connu pour avoir été un roi tyrannique vis-à-vis du peuple et cherchant à éliminer les croyances religieuses.

« Celui qui les exalta ainsi jusqu’à outrager et mépriser Dieu fut Nemrod (Nébrôdès), petit-fils de Cham, fils de Noé, homme audacieux, d’une grande vigueur physique ; il leur persuade d’attribuer la cause de leur bonheur, non pas à Dieu, mais à leur seule valeur et peu à peu transforme l’état de choses en une tyrannie. Il estimait que le seul moyen de détacher les hommes de la crainte de Dieu, c’était qu’ils s’en remissent toujours à sa propre puissance… Le peuple était tout disposé à suivre les avis de Nemrod, considérant l’obéissance à Dieu comme une servitude « 

D’après des comptes bibliques, Babel était la cité qui avait unifié l’humanité, tous parlant une seule langue et migrant de l’Est. C’était la ville natale de Nimrod. Il décida que la ville devait avoir une tour si immense que « son sommet devait atteindre les cieux ». Cette tour ne fut cependant pas destinée au culte et à la louange à Dieu, mais elle était dédiée à la gloire de l’homme et fut envisagée par ses constructeurs comme un moyen d’acquérir une renommée. La version de cette histoire d’après le Midrash ajoute même que les constructeurs de la Tour ont déclaré:

« Dieu n’a pas le droit de choisir le monde d’en haut pour Lui-même, et de nous laisser le monde d’en bas, nous allons donc nous construire une tour, avec une idôle à son sommet brandissant une épée, de sorte qu’il semblera que nous avions l’intention de faire la guerre avec Dieu ».

Dieu, constatant la nature blasphématoire de la Tour, a donné à chacun une langue différente afin qu’ils ne puissent plus se comprendre. Se retrouvant dans l’incapacité de continuer son travail, le peuple se dispersa à travers le monde.

Symbolisme du Parlement U.E.

Ainsi la construction du Parlement de l’UE, à l’image de la Tour de Babel, envoie le message que la philosophie de Nimrod était la bonne et que sa tour de Babel était une bonne idée. Donc nous recherchons une:

1. Une introduction graduelle à la tyrannie
2. L’élimination de l’adoration de Dieu dans le but d’introduire la dépendance vis-à-vis du pouvoir
3. Ce que tous les gens parlent la même langue et ont la même religion
4. Un rejet de Dieu tout en essayant de devenir des dieux

Vous savez quoi? Ce sont des préceptes majeurs de croyances ésotériques de l’élite mondiale (voir la section sur Educate Yourself). Ils ne sont en aucun cas chrétiens. Leur système de croyance est fondé sur les cultes à mystères (rituels païens, culte du Soleil, croyance selon laquelle Lucifer est celui qui a apporté la lumière à la race humaine, considérant Dieu comme une force voulant maintenir l’homme dans les ténèbres). Leur « Nouvel Ordre Mondial » aura éliminé toute forme de culte à Dieu, introduisant une seule langue et transformant la démocratie en tyrannie.

Le poster banni

Est-ce que j’ai l’air d’être un peu « à l’ouest »? J’ai trop lu de choses à propos de ce bâtiment? La réponse est: NON. Voici l’affiche officielle de promotion du Parlement de l’UE:

Nous voyons le peuple de l’Europe reconstruisant la tour de Babel. Voici quelques points à relever: en premier lieu, nous avons la confirmation que le bâtiment Louise Weiss a été vraiment inspiré par la tour de Babel. L’affiche a reproduit la tour exacte qui figure sur le tableau de Pieter Brueghel, faisant même en sorte d’inclure la partie démolie de la fondation. Il n’y a AUCUN doute ici. Deuxièmement, le slogan: « Europe: plusieurs langues, une seule voix » se réfère à la confusion par Dieu des langues de l’humanité. Le Parlement aura donc pour effet d’inverser la punition de Dieu qui avait pour but de donner une leçon à l’humanité concernant l’idolâtrie et l’arrogance. Troisièmement, examinez attentivement les étoiles au sommet. Ne vous semblent-elles pas étranges? Elles sont à l’envers, il s’agit en fait de pentagrammes inversés. Le symbolisme qui se cache derrière les pentagrammes est extrêmement profond et complexe, mais nous pouvons dire qu’un pentagramme droit fait référence à « quelque chose de bien », et qu’un pentagramme inversé fait référence à « une mauvaise gestion »

Le poster a été banni à cause de protestations par de nombreux groupes. Il est cependant très révélateur et prouve l’aspect ésotérique de l’esprit des bâtisseurs de ce Parlement de l’Union Européenne.

L’Enlèvement d’Europe

Cette statue, dressée devant le bâtiment Winston Churchill, se réfère à la mythologie antique et dépeint une des représentations les plus anciennes de l’Europe (voir également ceci). Elle est inspirée d’un mythe où Zeus se déguise en taureau blanc afin de séduire la princesse Europa qui cueillait des fleurs. Quand elle s’approcha du taureau et monta sur son dos, le taureau saisit l’occasion pour s’enfuir avec elle, et finit par la violer (je vous donne la version non censurée de l’histoire).

Donc la femme (qui représente Europe) sur le dos du taureau est sur le point de se faire violer. OK, étrange. De toute façon, cela représente le Bien vs le Mal, Soleil vs Lune et etc.. Une partie intégrale de la religion des Mystères.

Pour finir

L’Union Européenne est un super état qui comprends actuellement 27 pays (voir plus dans le futur). Le même destin attends les Américains et pays Asiatiques, qui sont voués à s’unir sous un même drapeau et une même monnaie pour créer d’autres supers états. CCe sont les blocs de construction devant conduire à un unique gouvernement mondial, un objectif activement recherché par l’élite mondialiste. Le Parlement de l’U.E. est le premier monument représentant un super état et révèle, à travers son symbolisme intense, sa haine envers la religion, sa planification d’un Nouvel Ordre Mondial et une soumission subtile à la tyrannie.

 

Source: http://www.nouvelordremondial.cc/2011/01/15/le-parlement-de-lunion-europeenne/

Partager cet article

Repost0

Présentation

  • : Le blog de Philip Dru
  • Le blog de Philip Dru
  • : Depuis cinq ans je suis l'actualité sur le nouvel ordre mondial, le 11 septembre, la crise de la dette, les Young Leaders de la French-American Foundation. J'essaie de rassembler tout sur mon blog.
  • Contact

Profil

  • Philip Dru
  • J'ai fait ce blog par révolte sur le systeme financier, la création monétaire par le crédit, la reserve fractionnaire. La BCE prête notre argent à 0,05% au banques privées et elles le prêtent aux états à 3, 4, 5, 6, 7, 8...% donc à nous.
  • J'ai fait ce blog par révolte sur le systeme financier, la création monétaire par le crédit, la reserve fractionnaire. La BCE prête notre argent à 0,05% au banques privées et elles le prêtent aux états à 3, 4, 5, 6, 7, 8...% donc à nous.

Recherche

Texte Libre

Revenir à l'accueil

 

Contact

 

 

 

Code barres 666

 

 
Je ne suis pas responsable des publicités sur mon blog. Over-blog impose des pubs à tous les blogs non prémium. Voici un extrait de leur mail : "Pour continuer de vous fournir un espace d’expression libre, gratuit et facile d’accès, votre blog intégrera prochainement quelques espaces publicitaires. Ce changement va nous permettre de continuer de vous apporter un service de qualité. De nombreuses nouveautés vont bientôt voir le jour, vous permettant d’améliorer vos publications et de renforcer votre présence sur le web".
 
Sinon voila la solution :
 
Certaines pubs passent au-dessus d'adblock, désolé.
Marre des pubs ?  Téléchargez  Adblock plus  pour Firefox, Chrome, Android, Opera, Internet Explorer, Safari. Vidéo . Bloque les bannières, pop-ups et publicités vidéos - même sur Facebook et YouTube.
 
 
Philip Dru Administrator   

Qui aurait pu croire qu'un petit
bouton rouge pouvait faire
autant de choses?
(Cliquez dessus)

 

 

 

Archives

Mur de vidéos

La Réforme des Retraites - Franck Lepage Gaël Tanguy Partage richesses Sarkozy Hollande durée vie

NWO

Et si on arrêtait de payer ! interview de Olivier Bonfond

    
 

Comprendre la dette publique (en quelques minutes)

 

 

Volez, volez petits capitaux ! - #DATAGUEULE 19

 

La HAARP du Diable.       
 

Le Groupe TF1, ses actionnaires et ses amis...